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En papier maché entièrement recouvert de kraft, voici la sculpture d'une sirène qui délicatement remet sa coiffure en place.
J'ai réalisé ce poisson... Oup's! Je veux dire, cet ouvrage avec du papier journal non-broyé sur une structure interne en carton.
La chevelure fut la partie la plus longue à faire. Parfois je me suis demandé pourquoi je ne lui aurais pas plutôt fait un chignon ou même un bonnet?
Mais comme je voulais exprimer la beauté féminine qui émane du geste qu'elle fait avec ses bras;
Il n'y avait, selon ma vision, pas d'autres solutions, que de lui faire une belle chevelure.
La hauteur de la sirène seule est de un mètre quarante (1,40 m)
alors qu'avec la proue, l'ensemble mesure un mètres soixante quinze de haut (1,75 m)
L'utilisation du papier mâché pour la colonne et le buste, ainsi que du plâtre pour le socle,
m'ont permis d'élever à moindre frais, cette statue que j'ai nommé "Gloria".
J'ai également utilisé de la fibre polyester pour la résistance du coudé. Notez, (humour) que le chapeau est pourvu
d'un émetteur récepteur ultra sensoriel à protons influenciels. Pas de bras, parce que ce n'est pas suffisant
pour la gloire, mais une hélice, faite d'un alliage hyper mache de papier, dont seuls les chercheurs du Schmulb Pro Studio connaissent la formule.
j'ai fais cette sculpture dans les années quatre-vingt dix. A l'époque j'ai voulu m'essayer au drapé en papier journal, mais je n'utilisais pas encore de kraft et ça se voit, car ça aurait pu être bien plus lissé.